Séminaire – Conjugalité, parentalité : malaises

En lien avec l’Ecole de Psychanalyse de l’Enfant et de l’Adolescent (EPEP) et l’ALI

Séminaire ouvert à tous les intervenants du secteur médico-social sans prérequis de niveau sur inscription auprès de l’ALI.

Responsables : AMCPSY (Pascale Belot-Fourcade), EPEP (Marika Bergès-Bounes et Jean-Marie Forget), Jean-Pierre Lebrun et Omar Guerrero
Calendrier : une fois par mois à partir du 26 septembre 2022 à 21h.
Modalités d’accès : en présentiel à l’ALI au 25, rue de Lille 75007 Paris et retransmission intégrale par Zoom (lien sur inscription).

À la suite de « La délinquance au féminin », nous poursuivrons en 2022/2023 sur le thème :

« Conjugalité, parentalité : malaises »

Argument : Le conjugo réunissait sexe et loi selon des modalités différentes et participait de ce fait à la transmission des générations.

Le conjugo s’est élargi et diversifié. Le couple de parents d’hier est désormais renvoyé au terme de parentalité. La parentalité, dont nous aurons à envisager les effets sur le rapport homme/femme et sur le lien social, est maintenant ce qui doit organiser la réponse donnée à l’enfant qui interroge sur le corps, la vie affective et la vie psychique.

La psychanalyse ne peut être hors des mutations sociales actuelles ni ignorer que le rapport des hommes et des femmes se veut marqué par l’égalité, un certain escamotage de l’inscription des parents dans le sexuel et que l’éducation des enfants est pensée dans une symétrie qui annule la verticalité au profit d’une horizontalité qui remet en cause la hiérarchie implicite de l’Œdipe. La clinique ne cesse de nous l’indiquer.

Nous aurons à nous interroger sur le fait de savoir :

  • si la conjonction conjugo/parentalité est toujours le creuset de la psychopathologie (selon l’expression de Lacan : malaise de la jeunesse) ;
  • si les modalités égalitaires des sexes, voire la mêmeté des sexes, a une incidence sur l’avenir des enfants ;
  • si cette nouvelle place que prend l’enfant par le fait que sa liberté et sa singularité sont maintenant reconnues d’emblée pourrait lui permettre de s’autodéterminer en faisant sauter si besoin le « verrou parental ».

Plus avant nous aurons à nous interroger si ce qui est considéré par certains comme de nouveaux traumas relève de ce que Freud avait situé comme trauma fondamental : celui du sexuel. Y a-t-il de nouvelles subjectivités induites par des relations ainsi modifiées ?

 

Calendrier 2023-2024

  • 2 octobre 2023 : Nazir Hamad interviendra sous le titre : « Qu’est-ce que ne fait pas famille en adoption ? ». Marika Bergès et Jean Pierre Lebrun en seront discutants.
  • 13 novembre et 11 décembre 2023 : séances de discussion sur les textes de Mathilde Marey Semper, Omar Guerrero, Anne Joos, Jean Marie Forget, Marlène Iucksch et Nazir Hamad.
  • 8 janvier 2024 : Intervention de Christine Dura Tea : « Une famille de pacotille ».
  • 5 février 2024 : Intervention d’Alexandre Beine : « Du couple d’amants au couple parent-enfant : vers une séparation impossible ».
  • 18 mars 2024 : Séance de discussion à partir des textes proposés par Christine Dura Tea et Alexandre Beine, ainsi que sur le film Retour à Séoul de Davy Chou que vous pouvez trouver sur plusieurs plateformes (Amazon Prime Video, YouTube, Google Play films, Apple TV): sont pressentis comme discutants: Maria Belo, Marlène Iucksch, Pascale Belot-Fourcade, Nazir Hamad et quelques autres.
  • 22 avril 2024 : Propos autour des PMA : Un échange clinique et éthique sur le développement des pratiques de PMA. Cette séance sera animée par Anne Joos, Myriam Scejer qui présentera le livre: GPA ou l’abandon sur ordonnance (Éditions Langage), et Nazir Hamad.
  • 27 mai 2024 : Patrick Gauthier Lafaye interviendra sur le thème: « Ajouter aux malheurs de ce monde ».
  • 24 juin 2024 : Séance de discussion sur les textes proposés et discussion sur l’avenir de ce séminaire.

 

Bibliographie :

 

Textes concernant les interventions passées : 

Pour les personnes à mobilité réduite, prendre contact avec le secrétariat de l’ALI ou de l’AMCPSY.